II/ Les procédés de la 3D

    Nous savons désormais comment un humain peut voir son environnement en relief : c’est le léger décalage des deux yeux qui font percevoir à l’individu l’objet de deux points de vues différents. Le cortex visuel effectue la synthèse de ces deux images et crée l’impression de profondeur. Au cinéma, les films sont projetés sur une surface plane. Nous sommes donc incapable de percevoir la profondeur avec notre vision binoculaire puisque nos yeux reçoivent pratiquement la même image. Cependant, il existe plusieurs procédés pour percevoir le relief à partir de deux images planes : c'est ce que l'on appelle la stéréoscopie. Ces procédés requièrent tous une même phase d’enregistrement commune. En effet, pour tourner un film 3D il est impératif de filmer la scène sous deux angles différents. On utilise généralement une caméra 3D qui intègre 2 objectifs séparés de 6,5 cm (distance entre les deux yeux), ainsi on peut filmer sans se soucier du rendu.

    Ainsi, chaque film 3D comporte une bande vidéo que nous appellerons par la suite « de gauche » car elle est destinée à être vue par l’œil gauche et une bande vidéo « de droite », destinée à être vue par l’œil droit. La projection du film diffère cependant selon les techniques utilisées. Nous allons donc étudier chacun des procédés qui permettent la restitution du relief à partir de deux séquences en 2D.

 

• Les anaglyphes